[FMA : Edward/ Envy] aimer ...

Allongé dans l'herbe, je t'attends. Toi le seul qui à réussi à pénétrer mon coeur. Je me demande encore pourquoi c'est toi qu'il a choisi. Nous sommes ... si différents. Mon coeur bat à cent à l'heure à l'entente de ton prénom, quand je reçois une mission dans laquelle figure une infime chance de te revoir. L'autre jour encore, quand Mustang m'a donné pour mission de t'arrêter, j'ai eu beaucoup de mal à l'accepter. Mon frère s'inquiète, il me trouve changé. J'ai encore fait pleurer une amie, je me dégoûte moi-même... Finalement voudrais-tu de moi ? Ô toi qui hante mon esprit ! Demain nous allons peut être nous revoir ? Je fixe le ciel, d'un gris pâle et pluvieux. Je me laisse aller sans vraiment m'en rendre compte, je suis trempé. Ces gouttes qui tombent, ce ciel nuageux, mon corps trempé. Je ne ressens plus rien. Je vais peut-être en mourir ? Mourir pour toi ne me poserait aucun problème je pense. Les secondes passent, les minutes défilent et les heures me paraissent une éternité. Je me lève, finalement, encore dans mes pensées. Pensées qui finissent comme toujours sur toi. Et j'avance vers la maison, endroit sec dans lequel je pourrais me reposer et essayer de ne plus penser à ce qui va nous arriver.

Le lendemain, journée horrible en perspective. Je vais dans le train direction Central, je dois rejoindre Mustang et son équipe accompagné de mon frère. Le temps file rapidement, nous voilà déjà à quai et mon Colonel qui nous accueille, sourire au lèvre, les bras ouverts. Il nous conduit vers une voiture et nous explique le fonctionnement de cette mission.

Nous voilà donc arrivés, un viel entrepôt désaffecté. Rouillé par les années passées. J'entre, suivi de mon cadet. Il fait sombre, une petite fenêtre se détache et nous laisse un peu de lumière, elle est la bienvenue dans cet univers. Dans ces moments-là, j'aurais aimé ne pas être là. Mais en agissant ainsi je ne serais pas digne de continuer à avancer la tête haute. J'avance. Distinguant à peine les objets auquels je me cogne. Je descends les escaliers qui m'envoient au sous-sol, Alphonse reste en haut et monte la garde, Roy est à l'extérieur.

Pas loin, non tu n'es pas loin ! Je sens ta présence, je commence à courir, mon corps ne m'écoute plus. Il dévale l'escalier, il a l'air de savoir où aller. Et je le laisse faire. Il est près, si près mais je ne le vois pas encore. Je veux te voir ! Te sentir ! Te toucher ! Pourquoi es-tu toujours dans mes pensées ? Pourquoi es-tu le fruit de mes convoitises ? Pourquoi ... ?

Cette voix ... celle qui l'avait tant rêver, celle qu'il souhaitait entendre jour et nuit ... Sa voix ... Lui toujours dans l'ombre de l'escalier, le jeune alchimiste encore au centre de celui-ci. Personne ne parlait. Il n'avait même pas réagi à l'interpellation de 'nabot', ce qui n'échappa pas au jeune caché dans l'ombre.

«Ta voix que j'attendais
Celle qui me fait rêver
Je me demandais
Quand allais-tu arriver
Si tu allais me répondre,
Si tu me laisserais te toucher
Te prendre dans mes bras
Et me laisser te dire 'je t'aime' »